• Création de groupe autour du Haka.

    Créer une courte pièce musicale sur le thème imposé.

     - 4 groupes de 7 ou 8 élèves.

    - Genre vocal a cappella.

     -Mon corps comme instrument de musique: bruitages, onomatopées, cris et percussions corporelles.

    -Écriture: jeu de question réponse entre le soliste  et le chœur

    -Mise en scène: chorégraphie.

    -Thème: La Solidarité et la cohésion au collège Louisa Paulin.

    it'haka

    Qu’est-ce que le Haka ?

    Lepetitjournal.com

    Pour commencer, il faut savoir que le terme « haka » signifie « danse » en maori et n’englobe donc pas que les danses guerrières comme on pourrait le croire. En réalité, il existe plusieurs sortes de Haka et chacune possède ses propres usages et significations. Cette danse est un véritable support de communication, dont le message peut varier. Le destinataire n’est pas nécessairement un adversaire, comme c’est le cas pour le match de rugby mais ce n’est pas non plus obligatoirement un être humain. Le Haka peut véhiculer différentes émotions. En fonction de ses caractéristiques, il peut: symboliser la tribu, son histoire, défier, mettre en garde, mais c’est aussi un moyen de témoigner de son estime, de sa reconnaissance.

    Comme c’est le cas lors de ce mariage où la famille du marié témoigne de son respect au couple.

     Comment est-il né ? 

    L’histoire du Haka que l’on connait remonte à 1820, soit 68 ans avant que les joueurs de rugby s’en emparent pour déstabiliser l’adversaire. Le « Ka mate » a été composé par Te Rauparaha, un chef tribal, afin de remercier un autre chef guerrier. Te Wharerangi lui aurait sauvé la vie en l’aidant à fuir des ennemis et en le cachant dans une fosse à patates douces. Le texte retranscrit l’angoisse du chef qui a peur d’être retrouvé par ses assaillants, mais il s’agit au final d’une célébration de la vie ; d’où les paroles : « Ka mate, ka mate, ka ora, ka ora » (C'est la mort, c'est la mort, c'est la vie, c'est la vie).

     

    Le Haka au sein du rugby 

    Le premier Haka a été réalisé lors d’un match date de 1888, lorsque la première équipe néo-zélandaise financée sur des fonds privés joue le premier match international en terre britannique. Pendant plus d’un siècle, cette représentation était très différente de celle que l’on connait aujourd’hui. Il s’agissait plus d’un divertissement maladroit, accompagné de sourires, bien loin du spectacle subjuguant que nous offre les All Blacks désormais. C’est en 1987, lors de la Coupe du monde de rugby que l'on découvre un Haka beaucoup plus travaillé, à la coordination parfaite. C’est depuis cette représentation que le Haka s’est popularisé et est devenu un des rites sportifs les plus célèbres.

    En 2005, le Kapa o Pango fait son apparition lors d’un match contre l’Afrique du Sud. Créé pour les All Blacks par Derek Lardelli, un expert en culture maorie, il correspond parfaitement à l’équipe nationale puisqu’il fait référence aux guerriers vêtus de noir, à la fougère argentée et à la fierté de porter ces symboles. 

    Le rituel veut que le Haka ne peut pas être réalisé sans māori, l’un d’entre eux doit obligatoirement conduire la danse. Il est déjà arrivé qu’un māori remplaçant soit appelé afin de mener le Haka. Dans cette danse traditionnelle, c’est tout le corps qui s’exprime. On retrouve également ce critère dans les chorégraphies d’avant-match. Chacun des gestes effectués possède un nom spécifique. On note par exemple le « pukana » qui correspond aux yeux exorbités qui se plongent dans le regard de l’adversaire ou encore le « whetero » qui définit le mouvement de la langue.

    La psychologue du sport basée à Auckland, Sara Chatwin, a déclaré « en tant que nation, la Nouvelle-Zélande fournit de nombreux joueurs très compétents et le Haka ne fait que renforcer la pression sur les adversaires lors des rencontres ». Écouter et regarder cette présentation est une preuve de respect, ce que certaines équipes adverses ont parfois du mal à comprendre. Le Haka peut déstabiliser et être perçu comme une communication agressive. Cependant, il reste une façon « polynésienne » d’accueillir l’autre équipe tout en se présentant (tout comme les différentes tribus peuvent le faire).

     

     

     

     





    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique