• -Pourquoi Diner en musique?

    Le Diner

    Le Diner

    Art de la nourriture ou nourriture de l'Art?

     Le diner de Bénabar

     EN INTRODUCTION

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    La coutume consistant à accompagner les banquets et les symposiums avec de la musique est attestée par les temples égyptiens, hébreux, grecs et romains. La tradition, qui perdure pendant le Moyen Âge, se renforce à partir du XVe siècle. Lors des festins solennels, et en particulier lors des repas de noces, la présence de chanteurs et de musiciens est courante et presque une obligation. Par exemple, le luthiste et harpiste du Concerto Palatino (en) de Bologne se voit assigner la « tâche de charmer, avec de délicates danses instrumentales, les oreilles des illustres convives pendant le déjeuner » et le diner1.

    C'est surtout lors des XVIIe et XVIIIe siècles, en Allemagne et en France, que la musique de table séduit les compositeurs et se ca­ractérise comme un genre musical à part entière. Sa forme canonique est celle de la suite de danses. Parmi les auteurs de musique de table, on peut citer Johann Hermann Schein, dont le Banchetto musicale de 1617 est rapidement devenu célèbre, Andreas Hammerschmidt et Heinrich Biber en Allemagne, Jean-Baptiste Lulli et Michel-Richard de Lalande (Symphonies pour les Soupers du Roy) en France. Michael Praetorius parle de ce genre musical dans son Syntagma musicum de 1619.

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    A L’ÉPOQUE DE LA RENAISSANCE

    Le Diner

    La France de la Renaissance mange sa viande avec les doigts, ce qui justifie l'usage du rince-doigts avant et après chaque plat. Le système d'hygiène ou de cérémonie suppose un bassin et une aiguière. Toutes les personnes de même rang peuvent accéder en même temps à ces ablutions ; les autres, de condition inférieure, passent après. Telle est la table aristocratique présentée par le Musée du château royal de Blois (Loir-et-Cher) depuis le 7 juillet, à l'occasion de l'exposition "Festins de la Renaissance", consacrée à la cuisine et aux trésors de la table de cette époque.

    L'écuyer tranchant dilacère les viandes posées sur un plat. Chaque invité saisit un morceau avec trois doigts et le dépose sur un tranchoir de métal précieux ou sur une tranche de pain qui servira d'assiette. On mange à menues bouchées, et l'on néglige les morceaux de pain imprégnés des jus de viande, qui seront distribués au personnel. Bien connu par les miniatures, ce protocole de table est encore proche de l'époque médiévale. Sur le dressoir, derrière la table mobile posée sur des tréteaux, sont alignés les flacons, hanaps (récipients à boire ) et coupes pour le service des boissons.

    La Renaissance, en France, correspond au XVIe siècle, de Louis XII à Henri III, période où le Val de Loire est la Côte d'Azur des Valois, soumis, un temps, à l'énigmatique Catherine de Médicis, successivement reine, régente et mécène. A cette époque, l'imprimerie naissante assure la diffusion des premiers manuels de cuisine. L'exposition fouille avec précision des questions jusque-là méconnues, l'usage de la fourchette et des vaisselles d'office, de table et d'apparat : aiguières, drageoirs, plats d'orfèvrerie, qui sont pour Elisabeth Latrémolière, conservatrice du musée, "autant d'éléments d'une théâtralisation du repas".

    Le Banquet Du Roy " le grand désir "

     

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    Renaissance

    Duo de violes de gambes (Les Voix humaines). Crédit photo: Laurent Thion

    Redécouverte de l’Antiquité grecque et romaine

    La Renaissance, amorcée au XVe siècle, se définit par un mouvement de redécouverte de l’Antiquité grecque et romaine, tant dans les domaines philosophique et littéraire que sur le plan de l’architecture et de la sculpture, et par la mise au point de la perspective en peinture. On qualifie d’humanisme cette rupture d’avec le Moyen Âge qui met désormais l’Humain au centre des préoccupations. En musique cependant, il n’y a pas de modèles venus de l’Antiquité et l’on fait en général débuter la Renaissance avec le renouveau de la polyphonie qui s’est effectué à la fastueuse cour de Bourgogne, sous Philippe le Bon (1396-1467).

    La parole divine et l’harmonie des sphères célestes

    D’abord dans la musique religieuse, les musiciens de la Renaissance mettent au point le contrepoint le plus savant, censé transmettre la parole divine et rendre compte de l’harmonie des sphères célestes par la perfection de la composition.

    On croyait durant l’Antiquité et le Moyen Âge que les astres mobiles, au nombre de sept, comme les notes de la gamme, étaient fixés à de gigantesques sphères de cristal et se mouvaient autour de la terre en produisant chacun un son différent. Cette «harmonie», voulue par Dieu, était inaudible, mais c’était le but de la musique de la recréer par de savants calculs de nombres et de proportions. Cette conception métaphysique va disparaître avec les progrès de l’astronomie, mais Bach en sera le dernier représentant sur le plan musical.

    Chanter l’amour, danser et imiter la nature

    Dans le prolongement des formes poétiques et musicales du Moyen Âge, la Renaissance développe, tant pour chanter les langueurs de l’amour que ses aspects les plus truculents, un grand nombre de genres vocaux profanes polyphoniques, comme la chanson et le madrigal. Elle conçoit aussi une impressionnante variété d’instruments de musique de toutes sortes et produit des musiques de danses aussi colorées que vivantes. De plus, de la Renaissance jusqu’à la fin du Baroque, on aime imiter les bruits de la nature et des activités humaines, comme le chant des oiseaux, les cris des rues de Paris ou de Londres, les fracas de la guerre, les tempêtes en mer…

    Au service des princes et des églises

    Les musiciens, tous issus du peuple, sont au service des cours et des églises. Ils jouent, chantent, organisent, dirigent et composent pour les ensembles vocaux et instrumentaux que les princes engagent à leur service. En Italie particulièrement, les cours de la Renaissance sont fastueuses et une certaine émulation les pousse à s’attacher les meilleurs compositeurs. Si les églises ne sont pas motivées par cet esprit de concurrence, elles veillent à ce que, durant les fêtes et les liturgies, la musique avive la foi des fidèles.

    L’imprimerie et la pratique musicales

    Grâce aux possibilités de diffusion permises par l’imprimerie musicale, inventée à l’aube du XVIe siècle, un nouveau public se crée, qui pratique la musique en amateur. Le procédé est un formidable outil de diffusion des musiques les plus diverses et il profite au premier chef au développement des formes et des genres instrumentaux, comme le ricercar ou la canzona. La facture des instruments connaît alors un remarquable essor, particulièrement celle du violon et des divers types de clavecins. Par la création de ce nouveau marché, non seulement la musique sort des cercles restreints des cours et des églises, mais le statut social des compositeurs s’en trouve rehaussé. Dans les siècles suivants, certains d’entre eux pourront vivre de leur art.

    XVe siècle en bref

    • Lente montée des États (les royaumes de France, d’Angleterre et d’Espagne et les villes italiennes) et importance du prince, parallèlement à la naissance de la bourgeoisie et aux premiers développements du capitalisme marchand.
    • Dans les genres du motet et de la messe, chantés parfois avec des instruments, profond renouveau de la polyphonie d’abord chez les musiciens dits franco-flamands rattachés à la cour de Bourgogne: suavité harmonique et contrepoint imitatif. Guillaume Dufay, Gilles Binchois, Antoine Busnois.
    • La cour de Bourgogne est la première et la plus fastueuse des cours d’Europe; importante participation de la musique aux diverses fêtes, aux banquets et cérémonies. Développement de la chanson française polyphonique pour voix et instruments. Gilles Binchois.
    • Âge d’or de la polyphonie: les musiciens franco- flamands dans toutes les cours et les églises d’Europe, à Paris, Londres, Vienne, Rome, Milan ou Ferrare. Johannes Ockeghem, Jacob Obrecht, Heinrich Isaac, Josquin des Prés.
    • Accent mis en Italie sur l’aspect mélodique: la lauda, genre religieux d’aspect populaire, et la frottola, genre vocal à la polyphonie simple.
    • Premiers recueils pédagogiques pour la danse autour de 1460.
    • Apparition du premier répertoire d’orgue et de clavier, surtout des transcriptions d’œuvres vocales. Conrad Paumann et Paul Hofhaimer.

    Le XVIe siècle en bref

    • 1501: invention à Venise de l’imprimerie musicale Diffusion de la musique, éclosion des genres instrumentaux, développement d’un marché d’amateurs et de mélomanes, nouveau statut social du compositeur.
    • Deux dernières générations de compositeurs Franco- Flamands en Europe. Nicolas Gombert, Roland de Lassus, Philippe de Monte, Cipriano de Rore.
    • Naissance et épanouissement du madrigal italien: Philippe Verdelot, Luca Marenzio, Carlo Gesualdo, Claudio Monteverdi.
    • Nouveau type de chanson polyphonique en France: la chanson parisienne. Claudin de Sermisy, Clément Janequin, Claude Lejeune.
    • Martin Luther donne à la musique une place de premier plan dans la liturgie. Constitution d’un répertoire de chorals pour la participation des fidèles. Hans Leo Hassler.
    • Sous la recommandation du concile de Trente, simplification de la polyphonie pour ne pas nuire à la compréhension des textes et interdiction des instruments à l’église. Giovanni Pierluigi da Palestrina.
    • La polyphonie sacrée en Espagne et en Angleterre influencée par les Franco-Flamands: Cristobal de Morales, Francisco Guerrero, Tomás Luis de Victoria, John Taverner, Thomas Tallis, William Byrd.
    • Adoption de la polychoralité à Saint-Marc de Venise; en opposition à Rome, somptueuse musique sacrée avec instruments. Adrian Willaert, Andrea Gabrieli, Giovanni Gabrieli.
    • Les instruments abandonnent graduellement la transcription d’œuvres vocales et développent un répertoire autonome, danses, ricercars, canzonas et toccatas. Popularité du luth en Italie et de la guitare en Espagne. Ambrogio Dalza, Luis Milan. Essor des claviers en Italie et en Espagne: Girolamo Cavazzoni, Antonio de Cabezon, Claudio Merulo.
    • Divertissements princiers: les cours rivalisent de splendeurs en organisant des spectacles extravagants avec musique, danse, chœurs et théâtre chanté. Ce sont les ballets de cour.
    • Importance des musiques réformées: le psautier huguenot mis en musique. En France, nouvelle spiritualité plus austère. Claude Lejeune, Claude Goudimel.
    • Floraison du madrigal anglais et de l’air accompagné aux violes ou au luth. John Wilbye, Thomas Weelkes, John Dowland.
    • Important répertoire de luth en Angleterre. John Dowland, Robert Johnson.
    • De 1580 à 1640 environ, en Angleterre, première musique de clavecin spécifique et très virtuose par les virginalistes: pièces libres, variations sur des chansons populaires et fantaisies. William Byrd, John Bull, Giles Farnaby, Orlando Gibbons, Thomas Tomkins.

    A L’ÉPOQUE BAROQUE

    Michel-Richard DELALANDE (ou de LA LANDE)  15 décembre 1657 (Paris) - 18 juin 1726 (Versailles)

    EN SAVOIR PLUS

    C'est en 1689 que Delalande fut nommé surintendant de la musique à la chambre du roi. Il commença à composer des suites instrumentales pour agrémenter les soupers royaux. En 1703, il fit paraître dix suites, et en ajouta trois nouvelles en 1713. Le Concert de trompettes marquait l'entrée du roi.

    Forme musicale:Marche
    Formation:Cordes, trompettes, timbales.Cette pièce musicale a été composée pour les fêtes et les divertissements royaux donnés au château de Versailles.L'ensemble instrumental est formé par l'orchestre de chambre (cordes et flûtes etclavecin) auquel on a ajouté des trompettes et des timbales.Structure: couplet / refrain également appelé «rondeau»
    Il se déroule comme suit:
    R-R-C1-R-C2-R avec ralenti à la fin.
    On entend les trompettes et les timbales seulement pendant les refrains afin de renforcer
    l'effet martial, puissant, solennel ,les couplets gardant un esprit plus dansant, léger.
     
     
    Contexte historique

     Nous sommes vers la fin du règne de Louis XIV. L’étiquette qui régente la vie à la cour de Versailles, est un carcan qui s’impose à tous. Le roi est vieillissant, il perd peu à peu toute sa descendance (Louis XV était son arrière petit fils), l’ambiance à la cour est plutôt morose. Fini les fastes de début de règne, le royaume a dépensé beaucoup d’argent pour les guerres et les arts.
    Le souper du Roy est un cérémonial qui a lieu à 22 h dans l’Antichambre du Grand Couvert. Le roi soupe en public. Il se tient assis à sa table, au milieu, le dos tourné à la cheminée. Derrière lui, debout, son premier médecin et quelques privilégiés. Plus loin derrière dans l’embrasure des portes se presse la foule des autres courtisans et curieux. A la gauche du roi, au bout de la table, auprès des fenêtres qui donnent sur la cour de marbre, sont assis Monsieur, frère du roi, son épouse, Madame, ou d’autres membres de la famille royale. Adossée au mur qui fait face au roi, se tient la tribune réservée à la musique des soupers.
    Le menu se compose de quatre services de plats : potages, entrées, rôts et entremets. Outre la fanfare initiale, dont est tiré notre prélude, pour l’entrée du roi, la musique de Delalande intervenait entre deux services. Le souper se terminait vers 23 h.

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    En bref

    • L’Italie reste morcelée en plusieurs territoires: la Rome pontificale, le royaume de Naples, la république de Venise, le duché de Milan… Chacun garde ses spécificités artistiques, mais, au-delà des rivalités politiques, les échanges sont nombreux.
    • Apparition de l’esthétique baroque, liée à la contre-réforme catholique. Premières œuvres religieuses dans le style concertant. Giovanni Gabrieli et Claudio Monteverdi.
    • Adoption de la monodie accompagnée et création de l’opéra. Giulio Caccini, Jacopo Peri, Claudio Monteverdi. L’élaboration mélodique devient plus ample, plus libre et plus virtuose; début du bel canto. Naissance de la cantate. Barbara Strozzi, Luigi Rossi. Naissance de l’oratorio à Rome vers 1630. Giacomo Carissimi.
    • Ouverture du premier théâtre d’opéra public à Venise en 1637, le Teatro San Cassiano. Succès immédiat. Claudio Monteverdi, Francesco Cavalli et Marc’Antonio Cesti. Les deux grandes villes concurrentes dans le monde de l’opéra en Italie sont Venise et Naples. Giovanni Legrenzi, Francesco Provenzale, Alessandro Scarlatti.
    • Apogée du clavier italien. Toccatas, canzonas, variations. Girolamo Frescobaldi. Sonates pour clavecin. Bernardo Pasquini, Domenico Scarlatti.
    • Nouvelle musique instrumentale virtuose et élaboration de la sonate. Importance grandissante du violon: jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, la plupart des grands compositeurs seront des violonistes virtuoses. Biagio Marini, Giovanni Battista Fontana, Arcangelo Corelli.
    • Formation de l’orchestre à partir des instruments de la famille du violon. Création du concerto grosso vers 1680. Alessandro Stradella, Arcangelo Corelli. Nouvelle musique d’orchestre: la sinfonia pour vents et cordes, le premier répertoire pour la trompette et pour le violoncelle à Bologne. Giuseppe Torelli, Domenico Gabrielli.
    • Création et rapide développement du concerto pour violon. Giuseppe Torelli, Antonio Vivaldi, Pietro Antonio Locatelli, Giuseppe Tartini. Concerto pour vent (s). Tomaso Albinoni, Antonio Vivaldi.
    • L’opera seria, grand genre par excellence. Extrême virtuosité vocale et apogée du règne des castrats. Antonio Vivaldi, Antonio Caldara, Georg Friedrich Haendel, Nicolà Porpora, Johann Adolph Hasse, Giovanni Battista Pergolesi.
    • En musique sacrée, coexistence de l’ancienne polyphonie et de la polychoralité avec le style vocal de l’opéra.
    • La France réalise au XVIe siècle l’unité de son territoire; le gouvernement se fait de Paris, puis de Versailles, et les arts sont centralisés. Le goût français s’oppose au style italien, mais l’influence de ce dernier prendra de plus en plus d’importance.
    • Apogée de l’air de cour. Élaboration de nombreux et somptueux ballets de cour; importance de la danse. Les Français préfèrent ces spectacles à l’opéra italien introduit par Mazarin. Pierre Guédron, Antoine Boësset, Michel Lambert.
    • Messes polyphoniques et acclimatation tardive des procédés du Baroque.
    • Molière insère le théâtre dans le ballet de cour et crée la comédie-ballet. Jean-Baptiste Lully est son principal collaborateur.
    • Création de l’opéra français (la «tragédie en musique»); la danse et l’orchestre prendront de plus en plus d’importance. Un sous-genre apparaît: l’opéra- ballet. Jean-Baptiste Lully, André Campra, Jean-Philippe Rameau.
    • En musique sacrée, élaboration du motet de style français pour la chapelle royale: le «petit motet» pour voix seule et le «grand motet» pour solistes, chœur et orchestre. Henry DuMont, Jean-Baptiste Lully, Marc-Antoine Charpentier, Michel-Richard Delalande, Jean-Joseph Cassanéa de Mondonville.
    • Important répertoire de musique pour orgue et pour clavecin spécifique à chacun. Au clavecin: danses, pièces de caractères et portraits. Jacques Champion de Chambonnières, Louis Couperin, François Couperin, Jean-Philippe Rameau. À l’orgue: pièces liturgiques. Nicolas Lebègue, Nicolas de Grigny, François Couperin, Louis-Claude Daquin.
    • Grande popularité de la basse de viole: danses, pièces de caractère et portraits. Marin Marais, Antoine Forqueray.
    • Acclimatation de la cantate italienne à la langue française. Nicolas Bernier, André Campra, Nicolas Clérambault, Élisabeth Jacquet de La Guerre.
    • Influence croissante de l’Italie et tentatives de fusion des goûts: sonates et concertos pour violon et autres instruments. Jacques Hotteterre, Jacques Aubert, Jean-Marie Leclair, Michel Corrette.
    • L’Angleterre sous les Stuart connaît de profonds bouleversements et voit l’établissement de la monarchie constitutionnelle.
    • Les genres et le style de la Renaissance perdurent jusque vers 1640. Apogée du consort pour violes de gambe et autres instruments. Tobias Hume, Orlando Gibbons, William Lawes, John Jenkins, Henry Purcell.
    • Comme en France, la cour se divertit à l’occasion de nombreux ballets de cour, qu’on nomme masques. Nicholas Lanier, Henry Lawes.
    • En musique sacrée, apogée du motet, ou anthem, pour solistes et chœur. Orlando Gibbons, Thomas Tomkins.
    • La révolution puritaine interdit les manifestations musicales autres que privées et ferme les théâtres. La musique revient à la Restauration et subit fortement les influences italienne et française, tout en gardant un emploi plus audacieux de l’harmonie.
    • Floraison de spectacles mêlant théâtre et musique; timide création, mais sans lendemain, de l’opéra anglais. John Blow, Henry Purcell.
    • À l’aube du XVIIIe siècle, grande vogue de l’opera seria. George Frideric Handel (orthographe anglaise).
    • Londres devient vers 1700 une grande ville cosmopolite. Beaucoup de musiciens étrangers; vogue du concerto grosso. George Frideric Handel, Francesco Geminiani.
    • Grands oratorios en langue anglaise pour solistes, chœurs et orchestre. George Frideric Handel.
    • Les procédés du baroque perdurent plus tard que sur le continent. Odes et oratorios. William Boyce, Thomas Arne.
    • Les pays germaniques sont divisés en une foule de principautés et de villes libres rattachées au Saint-Empire romain germanique. Le nord et le centre de l’Allemagne sont luthériens; le sud et l’Autriche restent catholiques.
    • Les compositeurs subissent l’influence de l’Italie, puis de la France; ils ne prendront conscience de leur génie propre qu’à partir de 1730 environ.
    • Floraison d’une musique sacrée luthérienne employant toutes les combinaisons de voix et d’instruments. Heinrich Schütz, Matthias Weckmann, Dietrich Buxtehude, Johann Rosenmüller, Johann Kuhnau.
    • Recueils de danses pour ensemble instrumental. Michael Praetorius, Johann Hermann Schein.
    • Important répertoire d’orgue, surtout chez les luthériens. Création de la fugue. Élèves et disciples du Hollandais Jan Pieterszoon Sweelinck: Samuel Scheidt, Heinrich Scheidemann, Matthias Weckmann, Dietrich Buxtehude, Johann Pachelbel.
    • Concerts publics dans les villes libres donnés par des collegium musicum.
    • Grande présence italienne à la cour de Vienne. Nombreux opéras dans les régions catholiques. Antonio Bertali, Antonio Caldara, Johann Joseph Fux.
    • Importante musique de clavecin. Suites et toccatas de Johann Jacob Froberger, Johann Caspar Kerll, Johann Kuhnau.
    • Première littérature virtuose pour le violon en Autriche. Johann Heinrich Schmelzer, Heinrich Ignaz Franz Biber.
    • Influence grandissante des usages de Versailles sur les cours. Création de la suite de danses pour orchestre. Georg Muffat, Caspar Ferdinand Fischer, Georg Philipp Telemann.
    • Développement de la sonate et du concerto. Johann Rosenmüller, Georg Philipp Telemann, Johann Friedrich Fasch, Johann Georg Pisendel, Jan Dismas Zelenka, Johann Joachim Quantz.
    • Dans tous les genres, sauf l’opéra, synthèse parfaite de la perfection formelle du contrepoint de la Renaissance et des idéaux expressifs du Baroque dans l’œuvre de Johann Sebastian Bach: densité de l’écriture, beauté du matériau mélodique, richesse de l’harmonie et modulations modernes…
    • Au même moment, création du style galant, à l’origine du style classique. Georg Philipp Telemann, Johann Adolph Hasse, Johann Stamitz.

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    à chacun son diner!!!!

    et à chacun sa cuisine...

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    Histoire de la Gastronomie au Moyen Âge:

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